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Le Fait D'Hiver

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Sans le savoir, il travaille de nuit depuis 10 ans

Publié par La Rédaction sur 22 Janvier 2014, 18:26pm

Catégories : #Infos Fraîches

Sans le savoir, il travaille de nuit depuis 10 ans

Nelson Nambule est tombé des nues. « J’en reviens toujours pas ! » s’est exclamé ce trentenaire en manque de dynamisme au micro de l’unique, le caractéristique et le déconcertant Bill, envoyé spécial du LFH pour cette affaire cocasse. En effet, le 2 janvier dernier, « Néné », comme le surnomment ses copains, s’est réveillé en sursaut à 3 heures du matin au milieu d’un couloir sombre et angoissant, un balai et une lingette dans les mains. Ne comprenant pas ce qu’il lui arrive et succombant à la panique, notre homme s’est alors lancé dans une course effrénée, finissant contre un mur deux mètres plus loin. Réanimé le soir même dans un hôpital de Perpignan, cet habitant d’une petite bourgade nommée Oreilla n’est alors pas en capacité d’expliquer ce qu’il foutait en caleçon à balayer des bureaux en pleine nuit. Mais revenons d’abord sur les prémices de l’affaire…

La vie de Nelson paraissait jusque-là tranquille et sans dos-d’âne. Agent de recensement exerçant exclusivement sur la commune oreillanaise (ou orellute), composée d’une petite quinzaine d’habitants, il nous décrit ce boulot comme le job de ses rêves : « Une planq… un travail formidable ! » Mais cette feignasse de première, au demeurant admirable, possédait une double vie. Sa femme était au courant, mais ils n’en parlaient jamais ensemble : « J’étais au courant, oui, mais on n’en parlait jamais ensemble… ». En fait, notre enquête nous pousse à penser qu’ils ne s’adressaient quasiment jamais la parole, Nelson étant la majorité du temps fourré à jouer à la belote avec ses potes quand il ne remplissait pas ses devoirs matrimoniaux.

Une vie somme toute banale d’un citoyen lambda. Et pourtant l’existence d’un homme peut parfois cacher les secrets les plus rocambolesques…

Dormir plus pour gagner plus ?

Dix ans ! Dix ans que cela dure ! Et personne ne s’était jamais rendu compte de l’incroyable : chaque nuit, il se levait, prenait sa voiture et partait balayer dans les locaux d’une entreprise perpignanaise de vente de vaches en peluche, 65 kilomètres plus loin. Tout en dormant. Oui monsieur.

Si ne pas se rendre compte qu’il bosse toutes les nuits depuis dix ans peut conférer à cet homme un côté sympathique et appréciable, le fait que plusieurs indices auraient largement pu lui mettre la puce à l’oreille le rend, tout de même, un peu con. Déjà, son compte en banque : Nelson nous avoue lui-même qu’il percevait une somme de 1000 euros par mois. « Je croyais que c’était un mécène fan de moi qui me payait pour mes tableaux. Durant mes heures perdues, je peins, vous comprenez… » Non ! Surtout qu’après avoir jeté un œil curieux sur ses œuvres, le doute n’est pas permis. Un deuxième indice non négligeable est à souligner : toutes les nuits, notre brave Nelson faisait des rêves pour le moins suspicieux, et ce depuis… dix ans pile poil ! « Des rêves avec des balais, des lingettes, des sacs poubelle et des vaches carnivores… » Enfin, un homme nommé Jean-Jacques le harcelait tous les week-ends pour « aller se faire une bouffe un de ces quatre ». Après investigation, nous avons découvert que Jean-Jacques, c’est le compagnon de travail de Nelson Nambule.

C’est donc le 2 janvier dernier que tout a changé : « Ce qui m’a réveillé, c’est un cauchemar horrible : plus je balayais, plus il y avait de poussière » nous raconte-t-il, le regard encore angoissé par le souvenir de ce rêve maudit.

De son côté, Hubert de la Batte, PDG de la Vache & Cow, l’entreprise qui emploie Nelson, a accepté de nous livrer son point de vue : « Travailler de nuit ? Quelle drôle d’idée ! »

Cette affaire nous permet quant à nous de tirer quelques rails : le somnambulisme étant par définition une activité nocturne, pourquoi ne pas l’accoupler avec le travail de nuit ? N’embaucher que ces marginaux du sommeil permettrait, d’une part, aux entreprises de faire des économies de salaires (ils ne se rendraient même pas compte qu’ils bossent pour pas un rond) et, d’autre part, aux jeunes étudiants de chercher des boulots plus intéressants et leur permettant de rester concentrés le jour.

Des entreprises fleurissantes, des jeunes dynamiques et du bon fromage. En bref, un monde dont tous les Français rêvent chaque nuit… Excepté Johnny qui, furieux de ces idées de génies ne pouvant que ravir le patronat, s’est enfermé dans sa chambre et hurle à la mort chaque nuit.

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