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Le Fait D'Hiver

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DDH : A la découverte du Ski Lanra

Publié par La Rédaction sur 10 Juin 2014, 18:00pm

Catégories : #Dossiers D'Hiver

DDH : A la découverte du Ski Lanra

Pour ce nouveau Dossier d'Hiver, la rédaction du LFH va vous faire découvrir un pays méconnu de l'Asie profonde. Un pays à la capitale politique qui mène l'enquête, situé à 31 km au sud de l'Onde. Préparez-vous au choc, attachez vos ceintures et mettez-vous en position to shuss !

Colombo, 19h, un matin de printemps, la fine équipe du LFH atterri en parachute sur la plage, déclenchant l’hystérie générale et l’évanouissement de quelques une des plus belles plantes skilanraises (Yémen!). Le décor est planté : bienvenue au Ski Lanra !

De l'Histoire et de la bière ...

Sous le joug du Royaume-Désuni jusqu'en 1948, le Ski Lanra est un véritable melting pot culturel, linguistique, religieux et trombinoscopique. En effet, les invasions successives de tribus barbares asiatiques (Tous les mêmes) et des gentils colons européens (Truitugal, Pays-Haut et les Rosbeefs) ont profondément chamboulé, au fil des siècles, ce pays multi-centenaires. Deux langues officielles officient : Le Cinglais et le Tonhuitre, ce qui donne aux conversations un savoureux mélange de folie et de fruit de mer. Un proverbe local dit d’ailleurs à ce propos : " Si un fou skilanrais mange des fruits de mer, c’est qu’il est bilingue ". Le trombinoscope y fut inventé ce qui explique en partie la mixité religieuse présente sur l'île. 20 277 597 Ski Lanrais peuplent ce petit coin de paradis sur une surface de 65 610 km², ce qui laisse de la place mais pas trop. Pour finir ce bref tour d’horizon par une petite anecdote fripounette, sachez que le Ski Lanra fut l'un des pays avec le plus haut taux de suicide au monde, avec un pic de 8449 morts en 1995. Mais ça va mieux.

Notre visite dans la pampa Ski Lanraise fut riche en enseignements. Au détour d'une ruelle de Déambula, où nous flânions, un sympathique bistrot se dresse. A l'intérieur : de la bière et une rencontre avec Ordéric Vital, un historien Anglais, dont la famille est restée au Ski Lanra malgré l'indépendance. L'homme, vraisemblablement ivre mais oh combien respectable, nous a livré son analyse de la situation politique du pays depuis l'indépendance : "Sans dèc’, les Ski Lanrais là, ils l'ont voulu l'indépendance non ? Avant, il n'y avait rien ici. Rien de rien ! C'est nous qu'on a amené la civilisation et le rock & roll d'abord ! Et maintenant ils demandent de l'aide à l'ONU ! Et qui que c'est qui dirige l'ONU ? Les Anglais ! Alors hein pouêt pouêt camembert !" Quand Johnny, toujours le premier à ramener sa fraise, lui fit remarquer que "c'est plutôt les Amerloques… mec !", Vital s'emballe : "Oh eh c'est pareil d'abord ! On cause la même langue !" Pas bête

... de la bière et des histoires

Armés d'une vision désormais complète de l'Histoire Ski Lanraise, et dans le but de connaître profondément ce peuple et sa culture, nous participâmes à quelques soirées plus ou moins arrosées. Et le moins que l'on puisse écrire, c'est que les locaux savent faire la fête ! Une douce folie marine règne sur les plages Ski Lanraises. Un esprit festif qui part en vrille jusqu'à faire pâlir de jalousie les aficionados des soirées Barcelonaises. La bière et l'Arrack (une boisson faite à base de fruits distillés, très original me direz-vous) coulent à flot sur les flancs de superbes falaises, façonnées par le temps et la houle de l'océan indien. Point de musique que l'on peut écouter sur les plages européennes : place aux instruments semblant venir d'un autre temps et aux sonorités jusque-là insoupçonnées ! Même si Bill, éternel briseur de rêve, n'a pas résisté ici et là à sortir son ignoble guitare, le dépaysement musical est total. Kombu, Horanava et Sitar s'entremêlent sous fond de percussions Bongo qui font danser la Tandava jusqu'au bout de la nuit.

Par soucis de professionnalisme, la Rédaction a également testé les soirées en boîte de nuit ... retour immédiat en Europe ! Premièrement parce les Ski Lanrais ne sont pas assez cons pour aller se trémousser sur des sonorités électroniques à 15 euros l'entrée et 100 balles la bouteille, et deuxièmement, il n'y a pas de deuxièmement. Seuls les touristes européens et américains se réunissent dans ces lieux maudits, où le DJ passe 3 fois la même "chanson" de Goliath Guetto et lance, dans un appel aussi approximatif que dépassé, un "Por lo Frankais, la novel canson de Colonel Reyel". C'est Colonal Rael d'abord, petit inculte. Et c'est pas de la "canson", c'est de l'art !

Nous conclurons cette partie sur les coutumes Skilanraises par cette affirmation : le Ski Lanrais sait recevoir. Mais sur ce sujet, point de monologue intempestif : les souvenirs sont flous et les notes écrites... aussi.

Une imagination débordante face aux caractéristiques météorologiques

Dans certaines régions, la rédaction fut stupéfaite de voir une multitude d'arbres couchés à même le ciel. Curieuse constatation qui s'explique à la lecture d'un antique proverbe local : « Est-ce qu'il en restera ? Le Ski Lanrai répond le vent l'emportera. » En effet, il est important de souligner que la "brise Ski Lanraise" (voir photo) est à peu près comparable à une tempête narbonnaise du mois de mars. Pour faire court, ça décoiffe ! "Il est plus rapide de faire le tour de l'île en voilier qu'en voiture" nous a fait remarquer Mahindo Oranpakse, un jeune autochtone rencontré dans un bar : "ceci dit, ici, les voitures, ça roule pas les rues. Et les rues, c'est vite dit".

Cette remarque pleine de bon sens confirme une impression qui a fait son chemin dans l'esprit de vos enquêteurs préférés : le Ski Lanrais moyen possède un sens de l'imagination rarement vu aux quatre coins du monde. Fourchettes en carton, lit en portefeuille pour éviter de perdre sa petite monnaie dans les draps et invention de la cigarette sans goudron. Voici un bref aperçu de ce que le Ski Lanra propose de mieux en termes d'initiatives. Le pays, à la population majoritairement pauvre, regorge de petits hurluberlus tantôt loufoques, tantôt géniaux, souvent les deux. "Les invasion successives, l'humiliation coloniale et, actuellement, le pillage des ressources et des richesses par de grandes multinationales comme la Ceylon Petroleum Corporation nous oblige à être inventifs !" nous explique Mahindo. "Nous, ce qu'on veut, c'est une société qui mette en exergue le bon sens et le savoir vivre, le vrai." Tout est dit : le Ski Lanra est sur la bonne pente.

Rentrés à regret de ce voyage époustouflant, tant au niveau humain que végétal, les membres de la Rédaction ont rejoint l'Association Ski Lanra section Pyrénées 2000. Ce collectif à but très lucratif permet de visiter le Ski Lanra à un prix exorbitant. Les bars les plus miteux de l'île sont répertoriés ce qui contribue grandement à une escapade pleine de surprises en tout genre. N'hésitez pas. Adhérez, foncez et offrez-vous un voyage dans ce petit coin de paradis. Et quand vous serez à Déambula, demandez Mahindo, de la part de "ces petits cons de Français qui picolent tout le temps".

DDH : A la découverte du Ski Lanra
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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.N'hésitez pas à venir visiter mon blog (sur mon pseudo) au plaisir
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